Un traitement implantaire comporte 4 étapes successives qui se dérouleront sur plusieurs mois. Dans un premier temps, votre chirurgien-dentiste doit s’assurer de la possibilité de poser un implant, d’après vos réponses à un questionnaire médical qui lui permettra de détecter s’il existe des contre-indications médicales dues à votre état de santé.
D’autres conditions sont également requises pour permettre cette pose : qu’il y ai suffisamment d’espace entre les dents, mais aussi assez de hauteur et de volume osseux pour accueillir le ou les implants.
Une radiographie panoramique complétée généralement par un scanner permet de confirmer ce second point.
Intervient ensuite la pose de l’implant. Le praticien dispose de deux techniques : l’implant peut être totalement enfoui ou dépasser légèrement de la gencive. La cicatrisation dure en général 2 à 3 mois à la mandibule et 2 à 4 mois pour la maxillaire supérieur.
Les nouveaux implants et les nouvelles techniques permettent parfois de raccourcir ce délai. Pendant cette période, l’os épouse la surface de l’implant qui s’intègre complétement à l’os, c’est ce qu’on appelle « l’ostéo-intégration ». Pendant la cicatrisation, les dents manquantes peuvent être remplacées par une prothèse amovible transitoire aux dents adjacentes si la situation clinique le permet.
Restauration des dents : une fois l’ostéo-intégration complète obtenue, si la technique de l’implant enfoui a été choisie, l’implant est dégagé de la gencive lors d’une deuxième intervention chirurgicale mineure. Pour l’autre technique, cette intervention n’est pas nécessaire. Il ne reste plus alors qu’à réaliser le bridge ou la couronne par une technique proche de celle employée pour la réalisation d’une prothèse sur dent naturelle.