Implantologie

L’implantologie est une branche de la chirurgie dentaire qui consiste à poser des implants.

Un implant dentaire correspond à une racine artificielle de forme généralement cylindrique, en titane (métal bien toléré par le corps humain et ne suscitant aucune allergie), fixé dans l’os des mâchoires. Son but est de remplacer la racine d’une dent extraite et de servir de soutien à une couronne, un bridge ou à une prothèse amovible (appareil dentaire).

Ainsi, les implants permettent de remplacer une ou plusieurs dents absentes sans s’appuyer sur les dents voisines. Toutes les dents de la mâchoire peuvent être remplacées.

DÉROULEMENT

Même si cette intervention peut paraître impressionnante, elle est presque toujours bien tolérée par les patients et toutes les précautions post-opératoires sont assurées pour éviter une infection.

L’intervention chirurgicale requiert des règles d’asepsie rigoureuse. Elle se réalise sous anesthésie locale, comme pour soigner une carie par exemple, et peut être pratiquée en cabinet ou en bloc opératoire selon le contexte. Après avoir dégagé la gencive de l’os, le chirurgien fore l’os selon une procédure bien codifiée. L’implant est ensuite mis en place dans l’espace ainsi créé et la gencive est suturée.

La durée de l’intervention dépend du nombre d’implants à poser et de la difficulté technique de la situation clinique. En général, une fois l’anesthésie faite, elle dure 30 mn pour un implant à 1 heure pour 2 ou 3 implants.

CONTRES INDICATIONS

Il existe deux grands groupes de contre-indications.

Le premier est d’ordre médical. Une intervention chirurgicale ne doit pas engendrer de risques inconsidérés pour le patient.

La pose d’implants ne peut être envisagée si le patient prend certains médicaments ou souffre d’une maladie qui peut empêcher le bon processus de cicatrisation. La présence d’une maladie du cœur ou des valves cardiaques constitue une contre-indication. Par ailleurs, la consommation excessive d’alcool et de tabac en est une autre.

Le deuxième est relatif à la situation clinique. Une quantité insuffisante d’os en hauteur et en épaisseur, la présence de sinus très volumineux ou d’un trajet nerveux ou artériel proche du sommet de l’os peuvent par exemple interdire la pose d’implants.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Retrouvez les questions les plus fréquemment posées par nos patients.

Un traitement implantaire comporte 4 étapes successives qui se dérouleront sur plusieurs mois. Dans un premier temps, votre chirurgien-dentiste doit s’assurer de la possibilité de poser un implant, d’après vos réponses à un questionnaire médical qui lui permettra de détecter s’il existe des contre-indications médicales dues à votre état de santé.

D’autres conditions sont également requises pour permettre cette pose : qu’il y ai suffisamment d’espace entre les dents, mais aussi assez de hauteur et de volume osseux pour accueillir le ou les implants.

Une radiographie panoramique complétée généralement par un scanner permet de confirmer ce second point.

Intervient ensuite la pose de l’implant. Le praticien dispose de deux techniques : l’implant peut être totalement enfoui ou dépasser légèrement de la gencive. La cicatrisation dure en général 2 à 3 mois à la mandibule et 2 à 4 mois pour la maxillaire supérieur.

Les nouveaux implants et les nouvelles techniques permettent parfois de raccourcir ce délai. Pendant cette période, l’os épouse la surface de l’implant qui s’intègre complétement à l’os, c’est ce qu’on appelle « l’ostéo-intégration ». Pendant la cicatrisation, les dents manquantes peuvent être remplacées par une prothèse amovible transitoire aux dents adjacentes si la situation clinique le permet.

Restauration des dents : une fois l’ostéo-intégration complète obtenue, si la technique de l’implant enfoui a été choisie, l’implant est dégagé de la gencive lors d’une deuxième intervention chirurgicale mineure. Pour l’autre technique, cette intervention n’est pas nécessaire. Il ne reste plus alors qu’à réaliser le bridge ou la couronne par une technique proche de celle employée pour la réalisation d’une prothèse sur dent naturelle.

Vous devez assurer tous les jours une hygiène bucco-dentaire efficace pour éviter l’accumulation des bactéries. Il est recommandé de se brosser les dents au moins matin et soir, après les repas, en utilisant une brosse à dents manuelle ou électrique à petite tête, à poils souples et arrondis en nylon, en partant toujours de la gencive vers les dents, à l’extérieur et à l’intérieur, et en brossant séparément les dents du bas des dents du haut.

un nettoyage entre les dents ou les implants, réalisé selon la taille des espaces avec un fil dentaire, des bâtonnets en bois ou des brossettes, est nécessaire car les poils de la brosse à dents n’atteignent pas ces régions.

En effet, cette hygiène dentaire quotidienne permet de maintenir la bouche en bonne santé et d’éviter la multiplication de certains micro-organismes qui peuvent entraîner des maladies inflammatoires sur la gencive et l’os qui soutiennent aussi bien les dents naturelles que les implants. Des rendez-vous de contrôle sont donc indispensables pour intercepter les premiers signes avant-coureurs d’une pathologie éventuelle pouvant mettre en péril le résultat final.

Face aux appareillages amovibles remplaçant plusieurs dents manquantes, voire la totalité des dents, la solution implantaire peut être de deux types.
Le premier consiste à créer une prothèse amovible qui viendra se fixer par clipage sur les implants.

Ce système peut être très discret et assure la stabilité de la prothèse lors de la mastication. Dans le cas où l’appareil remplace seulement quelques dents, le résultat esthétique est évident puisqu’il permet de ne plus avoir de crochets visibles. De plus, les implants supportent une part des forces masticatrices. Ils permettent de soulager la gencive et suppriment les douleurs ou les blessures.

Le deuxième type de solution est d’ajouter les implants en nombre suffisant pour réaliser une prothèse fixe (bridge).

Le manque d’os peut se présenter de deux façons : en hauteur ou en largeur, voire les deux. Il est plus facile d’épaissir une crête osseuse, que d’augmenter sa hauteur.
Ceci est réalisé à l’aide d’une greffe osseuse. Le plus souvent, l’os est prélevé, soit au niveau du menton (symphyse), soit au niveau de l’angle de la mandibule (ramus), soit l’utilisation de biomatériaux qui évite de prélever de l’os du patient.

Dans un second temps, après s’être assuré que l’os est présent en quantité suffisante, les implants seront mis en place.

Effectivement, après avoir respecté un protocole d’enfouissement de l’implant pendant de nombreuses années, et dans des situations très spécifiques qui restent à l’appréciation du praticien, il est possible de poser un implant et la couronne provisoire dans la même séance.

La pose de la couronne définitive sera réalisée après la cicatrisation de l’os. Cette technique est surtout utilisée pour les dents de devant. Elle évite le port d’une prothèse transitoire amovible.

L’implant permet de remplacer une dent sans aucun appui sur les dents voisines. Il est donc particulièrement indiqué si les dents voisines de l’édentement sont saines, ou peu délabrées.

Le traitement implantaire constitue le plus souvent un traitement plus long que la réalisation d’un bridge, il nécessite davantage de rendez-vous et s’étend sur une plus grande durée (plusieurs mois). Pour les dents de devant, un résultat esthétique est parfois difficile à obtenir avec une couronne sur implant.

Non, les implants ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale contrairement aux appareils amovibles et aux couronnes. Il en est de même pour les examens radiographiques nécessaire avant la pose des implants. Certaines mutuelles remboursent partiellement le traitement.

Aujourd’hui, les études cliniques tendent à prouver qu’un implant a une durée de vie plus longue qu’un bridge à appui dentaire.

En théorie, un implant peut durer plusieurs dizaines d’années. Ceci suppose bien sûr que le système implantaire choisi soit fiable, et que l’ensemble des différentes étapes du traitement implantaire soit réalisé dans des conditions rigoureuses. D’une manière générale, les taux de succès sont supérieurs à la mandibule (mâchoire du bas), qu’au maxillaire (mâchoire du haut), en raison notamment de la qualité osseuse.

L’implant peut être retiré sous anesthésie locale. Il sera alors remplacé lors de la même intervention par un implant de diamètre supérieur si cela est possible, ou par un implant du même type après cicatrisation osseuse. Il est extrêmement rare d’observer deux échecs consécutifs pour un même implant.

La très grande majorité des échecs survient au cours de la première année. Dans ce cas, l’échec se traduit par la mobilité de l’implant et survient lorsqu’un espace se crée entre lui et l’os. Cet échec peut apparaître avant la mise en place des dents prothétiques ou quelques mois après.

Plus rarement, une mobilité peut apparaître après plusieurs années. Elle est alors associée à une mauvaise hygiène autour des implants qui peut être évitée par un brossage efficace et des détartrages réguliers.

Enfin, de manière exceptionnelle, l’implant peut se fracturer à la suite d’un traumatisme important ou de traumas répétés.

Toutefois, si la perte de l’implant est accompagnée d’une destruction importante de l’os environnant, le volume osseux ne permettra pas la pose d’un nouvel implant.
Des techniques de greffe osseuse devront alors être envisagées si on désire restaurer les dents par des implants.

Nous ne pouvons pas parler de rejet au sens strict du terme car un implant n’est pas une matière vivante. Nous parlerons d’échec si la cicatrisation osseuse ne se fait correctement au contact de l’implant, celui-ci sera alors mobile. Le maintien de l’implant dans ces conditions n’est pas possible ; il faudra le retirer.

Non, car elle n’est pas traumatique pour l’os et les suites opératoires sont simples. La plupart du temps, des antalgiques sont prescrits après l’intervention qui, en revanche, peut fréquemment engendrer un œdème plus ou moins prononcé, plus rarement un hématome.

Comme il est impensable de construire une maison sans fondations solides, il est impensable de poser un implant dans un os « malade ». Or, certaines bactéries de la plaque dentaire qui s’accumule chaque jour sur les dents, peuvent provoquer dans certaines conditions une infection de la gencive (gingivite) et de l’os d’ancrage des dents (parodontite).

elles ont également le potentiel de détruire l’os qui maintient un implant : on parle alors de péri-implantite. Sans traitement approprié, les bactéries prolifèrent et continuent de secréter des toxines, ce qui aggrave les pathologies. Il est donc primordial de traiter les maladies des gencives avant d’envisager une solution implantaire.

Pour tout renseignement supplémentaires, contactez-nous gratuitement au 04 66 90 90 90

Maladie du parodonte

Si l’on parvient à désorganiser et à éliminer la plaque dentaire par une bonne technique de brossage, on supprime les risques :

  • de caries
  • de maladies parondontales

Si on n’élimine pas la plaque dentaire, elle se minéralise pour former du tartre sur lequel la plaque dentaire s’accumule plus facilement.

EFFETS INDÉSIRABLES

Les bactéries vont entrainer une inflammation de la gencive, avec un agacement gingival possible et un saignement provoqué par le brossage des dents. Puis l’os alvéolaire va être à son tour attaqué, il va se détruire, se résorber : c’est l’alveolyse (résorption osseuse). Le sillon gingivo dentaire s’approfondit pour former la poche parodontale.

La gencive malade protège alors moins bien le haut de la racine et la dent devient sensible aux sollicitations thermiques (froid surtout). Parfois cette gencive se rétracte et donne un aspect de déchaussement.

La poche parodontale évolue au fur et à mesure de la résorption osseuse et où s’accumulent, en plus de la plaque dentaire et du tartre, les débris alimentaires et les déchets de l’activité bactérienne provoquant une mauvaise haleine.

Enfin, la suppuration chronique qui provient de cette poche peut s’accroître et aboutir à un abcès parodontal avec gonflement et douleur.
A ce stade avancé certaines dents sont mobiles et douloureuses à la mastication.

En l’absence de traitement, la résorption de l’os alvéolaire et la destruction du système d’attache entraînent la perte de la dent.
Il faut savoir aussi que le contenu septique de la poche parodontale peut être à l’origine de complications infectieuses locales, régionales ou générales.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

L’impact des maladies parodontales sur l’organisme est étudié et évalué depuis de nombreuses années et il est maintenant avéré qu’elles influent sur l’équilibre glycémique (diabète), sur les maladies cardio-vasculaires, sur les infections pulmonaires, rénales ou encore sur certaines complications de grossesse… Il est fort probable qu’elles puissent aussi influer sur la polyarthrite rhumatoïde.

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Blanchiment des dents

Le blanchiment dentaire est une technique simple qui permet d’éclaircir les dents grâce à l’application d’un gel à base de peroxyde d’hydrogène, plus communément appelé eau oxygénée (ou de peroxyde de carbamide, qui se décompose en peroxyde d’hydrogène).

Afin de maintenir le gel sur la dent plusieurs heures d’affilées, il est appliqué à l’aide de ce que l’on appelle une « gouttière » amovible à placer sur les dents.

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Causes

Causes influant sur la coloration des dents :

  • Colorants alimentaires: Thé / Café
  • Tabac
  • La prise de certains médicaments
  • Le vieillissement

Indications

La décision du blanchiment des dents se prend, avec, dans tous les cas, l’avis de votre chirurgien-dentiste, car le traitement ne pourra se faire que sur des dents saines. Le praticien vérifiera au préalable:

  • La sensibilité des dents
  • Les problèmes de caries ou d’anciennes obturations non étanches
  • L’absence de maladies de gencives
  • La présence de dents couronnées (le blanchiment n’agit pas sur les résines et sur le céramique)
  • La nécessité de réaliser un détartrage et un polissage de vos dents avant le traitement de blanchiment dentaire

Procédé

Du gel concentré supérieur à 6% de péroxyde d’hydrogène est utilisé.

L’application de ce gel sur vos dents se fera à l’aide de gouttières préalablement réalisées après une prise d’empreinte sur le fauteuil dentaire. Elles permettent l’application du gel tout en respectant vos lèvres, joues et gencives.

Une séance s’effectuera au cabinet dentaire et votre chirurgien-dentiste s’assurera de la bonne adaptation des gouttières dans la bouche et de l’absence de réactions des tissus au produit utilisé. Puis un traitement ambulatoire de blanchiment dentaire vous sera proposé en complément.

Résultats

Ils s’obtiennent au terme de 5 à 6 jours de traitement, ils restent visibles pendant 1 à 2 ans et la longévité du traitement dépend beaucoup de votre mode de vie (hygiène dentaire, les habitudes alimentaires, tabac).

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Les effets secondaires possibles :

  • Une sensibilité passagère des dents qui dure 48 heures au maximum après l’arrêt du traitement.
  • Une intolérance personnelle au gel utilisé (réaction allergique, inflammation temporaire de la gencive).

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Conseil posts-opératoires

Vous venez de bénéficier d’une intervention de chirurgie buccale. Nous vous conseillons de suivre quelques règles simples pour favoriser la cicatrisation et diminuer les risques de complications.

Une opération chirurgicale est aujourd’hui un acte courant qui ne changera vos habitudes que quelques jours… Vous pouvez poursuivre normalement vos activités habituelles en évitant toutefois les exercices violents.

Saignements :

Il est fréquent qu’un petit saignement persiste pendant quelques heures
après l’intervention.

  •  Le traitement consiste à appliquer une compresse sur la zone de l’extraction et mordre délicatement sur celle-ci pendant 5 minutes jusqu’à arrêt du saignement.
  • Les bains de bouche doivent être faits avec délicatesse et commencés 48 heures après l’opération.
  • Eviter de cracher.

Douleur :

Au niveau des zones opérées, la douleur est plus fréquente en bas qu’en haut.

Des anti-douleurs vous sont prescrits par le chirurgien-dentiste:

  • ll est conseillé dans les 48 premières heures de les prendre systématiquement selon la fréquence prescrite. Au-delà, vous pourrez adapter les prises en fonction de la douleur.
  • Des glaçons enrobés dans un linge (pas directement sur la peau) diminuent le gonflement et la douleur.

Oedeme :

(Gonflement des joues) est fréquent et très variable, surtout chez l’adolescent. L’usage de glace diminuera le gonflement. Celui-ci sera maximal le lendemain de l’intervention.

Alimentation :

  • Eviter les petits morceaux (viande hachée, semoule) qui pourraient se loger dans les zones opérées et gêner la cicatrisation.
  • Choisir une alimentation fluide les premiers jours (soupe, purée )
  • Eviter de manger trop chaud, trop épicé ou acide, trop sucré.

Hygiène :

L’hygiène bucco-dentaire est primordiale pour éviter les risques d’infection post-opératoire.

  • Réaliser un long bain de bouche après chaque prise alimentaire.
  • Le brossage dentaire doit être repris le jour même de l’intervention. Une brosse à dent post-chirurgicale peut être utilisée pour les zones opérées si celles-ci sont sensibles.
  • Le tabac, l‘alcool sont vivement déconseillés jusqu’à la fin de la cicatrisation complète.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Dans tous les cas :

  • Rester vigilant pendant plusieurs semaines et assurer l’hygiène la plus parfaite possible.
  • Suivre attentivement les indications de l’ordonnance.
  • Les fils de suture sont déposés au bout de 15 jours à 3 semaines.
  • Téléphoner en cas d’urgence au 04 66 90 90 90 (heures ouvrables). En cas d’impossibilité de me joindre, appeler le 15 .

Pour tout renseignement supplémentaires, contactez-nous gratuitement au 04 66 90 90 90